Réunification : Organisons-la dans la concertation !

Depuis que le Gouvernement a annoncé que les deux Normandie seraient réunies, les Normands se réjouissent de ce futur commun. On peut pourtant s’interroger sur les raisons de cette satisfaction.
L’une d’elle est bien sûr la meilleure valorisation de tous nos atouts communs, le développement de leur complémentarité, la visibilité de nos territoires aux niveaux national et international. A l’étranger, il est évident que la Normandie est unique, et qu’elle est une marque qui peut avoir un fort potentiel d’attractivité.
Nous sommes bien sûr de ceux qui partagent cette opinion. Nous le disons depuis longtemps.
Mais voilà que certains semblent avoir d’autres motifs pour savourer ce rapprochement. Tous ceux qui y voient un accroissement de leur pouvoir personnel ou de celui de leur sérail. Tous ceux qui profitent de chaque occasion pour s’approprier la réforme et qui essaient, insidieusement, de rendre naturel un rapport de vassalité entre les deux Régions actuelles, plutôt que de chercher la concertation autour d’un équilibre.
« La capitale régionale est naturellement à Rouen », disaient-ils. Devant les réactions soulevées par cette prise de position unilatérale, les partisans de l’absorption ont émis une autre hypothèse : celle d’un partage où la préfecture irait à Caen et où le siège de la Région serait à Rouen. Sans doute pensaient-ils faire un pas vers la Basse-Normandie.
Mais là encore, cette manière d’imposer un message dans les médias et dans les esprits, ne relève pas de l’ouverture nécessaire à une réflexion qui devrait être commune.
Une vraie discussion, transparente, réunissant les élus des régions, des départements, des principales communes de ces territoires, mais aussi des représentants de la société civile, serait un préalable nécessaire à toutes les discussions sur la réunification. Une fois le problème de l’implantation géographique des institutions réglé, pourrait enfin s’engager un travail nécessaire et constructif, pour préparer notre avenir commun. Encore faudrait-il pour cela que notre exécutif régional prenne ses responsabilités et soit un réel moteur de la réunification, plutôt qu’un suiveur…

Le groupe UDI du Conseil Régional de Basse-Normandie
Philippe Augier, Anne-Marie Cousin, Ludovic Assier, Valérie Nouvel, Elisabeth Josseaume, Jean-Louis Gérard

NORMANDIE DEMAIN : Retrouvons-nous le 19 octobre !

Normandie demain logo

Chers Amis,

Nous allons vers une réforme profonde de nos collectivités territoriales qui entrainera une nouvelle approche de notre développement.

La Normandie va enfin être réunifiée, ce qui va nous permettre d’aborder toutes les problématiques de notre région avec beaucoup plus d’efficacité.

Cela demande une grande préparation afin d’être prêts à « gouverner » dans les meilleures conditions, à la suite de l’échéance électorale de décembre 2015 qu’il faut également préparer.

C’est pourquoi, je souhaite dynamiser les actions de l’association « Normandie Demain » que j’ai créée il y a quelques années et qui constitue un cadre non partisan pour travailler au service de notre territoire.

Nous commencerons par une « réunion-échange » de relance le : Dimanche 19 octobre 2014 à 10h30, au Haras de Sens à Beuvron-en-Auge qui sera suivie d’un déjeuner-buffet convivial.

Dans l’attente du plaisir de partager ces futurs développements,

Je vous prie d’agréer, Chers Amis, l’expression de mes salutations distinguées.

Philippe AUGIER, Président de Normandie Demain

Contact : Pierre-Alain DUPLAIS, Tél. 06 33 71 92 96, @ : paduplais@hotmail.com

Le formulaire de réponse est téléchargeable dans la rubrique documents.

Loi ALUR : répondre aux inquiétudes des élus locaux

Sur le terrain, dans les réunions, au plus près des citoyens et des élus locaux, notamment dans les zones rurales, les élus UDI du Conseil régional entendent les inquiétudes exprimées sur la loi ALUR et ont décidé de réagir.

image Loi ALUR

Création de l’Association pour le Pôle Métropolitain de l’Estuaire de la Seine

140623 Pole metropolitain

Ce lundi 23 juin, les élus des 11 intercommunalités qui défendent le projet, ont créé l’Association pour la création d’un pôle métropolitain de l’Estuaire de la Seine.

Voici le Conseil d’Administration qui a été élu, dans lequel les représentants du Pays d’Auge siègent :

Président : Edouard Philippe, CODAH
1e Vice-président : Philippe AUGIER, Cœur Côte Fleurie
2e Vice-président : Jean-Claude WEISS, Caux Vallée de Seine
3e Vice-président : Jean-Marc LEPREVOST, Beuzeville
4e Vice-président : Marie-Agnès POUSSIER WINSBACK, Fécamp
5e Vice-président : Jean-Paul LECOCQ, CODAH
Trésorier : Bertrand GIRARDIN, Caux Estuaire
Secrétaire : Bernard AUBRIL, LINTERCOM

8e membre du bureau : Florence DURANDE, Canton de Criquetot l’Esneval
9e membre du bureau : Franck REMOND, Campagne de Caux
10e membre du bureau : Alain BAZILLE, Canton de Valmont
11e membre du bureau : Ghislaine PRUNIER, Cœur de Caux
12e membre du bureau : Dominique METOT, Caux Vallée de Seine
13e membre du bureau : Serge TOUGARD, LINTERCOM
14e membre du bureau : Gilbert MABILLE, Fécamp

A propos du Pôle Métropolitain de l’Estuaire de la Seine :
Situé à l’embouchure de la Seine, le territoire de l’Estuaire de la Seine dépasse les limites administratives : il est à l’intersection de deux Régions (Haute et Basse Normandie) et de trois départements (Seine Maritime, Calvados et Eure).
L’Estuaire de la Seine compte :
* 475 communes,
* 610 000 habitants,
* 24 communautés de communes et 1 communauté d’agglomération,
* 5 Pays.

Philippe Augier réélu Président de France Congrès à l’unanimité

Le 11 juin 2014 - Les membres de France Congrès réunis autour de leur Président Philippe Augier.

Le 11 juin 2014 - Les membres de France Congrès réunis autour de leur Président Philippe Augier.

Philippe Augier, Maire de Deauville et Conseiller régional de Basse-Normandie, a été réélu à l’unanimité à la présidence de France Congrès, lors de la dernière Assemblée générale du réseau qui se tenait le 11 juin dernier, à la Maison de la Chimie.

France Congrès est l’Association des maires des villes de congrès du territoire créée en 1965. Elle réunit aujourd’hui 54 villes destinations représentées par les élus et les professionnels.

Ses principales missions sont :
– informer les organisateurs de congrès sur l’offre de produits et de services la mieux adaptée à leurs besoins parmi les destinations membres du réseau,
– améliorer la connaissance du marché des réunions professionnelles (congrès, colloques, conventions, etc.) par la réalisation d’études et d’enquêtes statistiques,
– accompagner les villes-membres, et notamment les centres de congrès, dans les démarches alliant qualité et engagement RSE (normes ISO, etc.),
– favoriser le développement de la filière par la recherche de synergies avec les organisations professionnelles de la filière,
– promouvoir le marché des manifestations professionnelles en France et à l’international auprès des pouvoirs publics et des socio-professionnels et contribuer ainsi à son développement.
Le 11 juin, en présence de nombreux maires, Philippe Augier a exposé sa vision du développement et mis en avant les principaux enjeux sur lesquels France Congrès doit, selon lui, intervenir prioritairement.

Partant du constat que ce sont directement les territoires qui font et développent l’attractivité de la France par la mise en œuvre de politiques dynamiques, il entend renforcer cette base territoriale et politique spécifiques à France Congrès, et travailler en profondeur l’évolution de l’événementiel et du tourisme comme vecteurs de développement économique.

Selon Philippe AUGIER, « Le territoire – ville/agglo/métropole – est l’échelle pertinente pour agir. Plus que jamais, la clef est l’attractivité par l’événementiel – dont le congrès est une composante – et par le tourisme, dans ses différentes formes.
France Congrès a donc vocation à devenir un réseau de territoires investi dans le double objet économique « événementiel et touristique », pour lequel l’innovation et le numérique forment la base de son action et servent directement la logique de développement.
»

Une évolution du positionnement de France Congrès qui intervient à un moment où le tourisme, et peut-être l’événementiel, semblent être en passe de devenir une vraie priorité d’action du Gouvernement.